Les femmes comme pointeuses du mâle dominant en cyclologie
Par Jacques Halbronn
On sait que selon notre astrologie, les
femmes jouent un rôle d’interface entre les hommes et les signaux de
Saturne – on connait le rôle de la Lune par ailleurs qui affecte
notamment le comportement sexuel des Juifs religieux (cf. le film d’Amos
Gitai, « Kadosh ») du fait de la menstruation.
On insiste sur le pluriel car pour
nous les femmes ne jouent de rôle dans nos sociétés que par la
convergence de leurs comportements. Autrement dit,, un des effets des
signaux de Saturne (cf. l’Astrocyclon) serait de déclencher un processus
de ralliement des femmes autour d’un nombre limité d’individus hommes.
L’ampleur du phénomène – dans sa dimension statistique, constituerait la
preuve d’une certaine synchronie entre les humains et certaines
configurations astrales, lesquelles n’épuisent d’ailleurs aucunement les
combinaisons ^possibles d’astres, ce qui montre bien qu’il s’agit d’un
artefact de l’ordre de l’art et de la technique plutôt que de l’ordre
de l’astronomie et de la Science.
Nous proposons donc de conduire des
travaux statistiques sur la cyclicité sociale des femmes en rapport avec
la formation de certaines « angularités » entre Saturne et les 4
étoiles fixes royales formant une sorte de quadrilatère au firmament.
En vérité, il conviendrait de mener
des recherches en sens inverse pour la phase descendante de Saturne
s’éloignant progressivement de la conjonction planétaro-stellaire. Cette
phase inverse déterminerait chez les femmes un processus collectif de
séparation et d’abandon lui aussi assez massif mais peut-être moins
facile à appréhender. Mais les taux de mariage ou de concubinage
officiel et de divorce ou de séparation pourraient être ici
significatifs. On notera la similitude des formules : l’union se situe
aussi bien au niveau de la conjonction planéte/étoile que de l’union
entre un homme et une femme. Il est clair que cela ne vaut pas pour les couples comportant des êtres de même sexe.
Tout se passe, analogiquement, comme
si l’étoile représentait l’homme vers le quel Saturne se dirige puis
dont il s’éloigne. En ce sens, Saturne représenterait les femmes se
rapprochant ou s’éloignant des 4 étoiles royales que nous associons aux
hommes. Les femmes, de façon plus ou moins subconscientes (l’ »anatomie
de la psyché » fonctionne de la même façon que celle du corps,
c’est-à-dire en grande partie à notre insu) suivraient la progression de
Saturne dans le ciel (planéte visible et connue depuis des millénaires
à l’instar des 4 étoiles, à la différence des nouvelles planètes à la
fois inconnues de l’Antiquité parce qu’invisibles à l’œil nu ou en tout
cas non repérées et baptisées).
Le fait que Saturne passerait un
certain seuil (Rubicon) –correspondant au début de la phase ascendante
ou a contrario de la phase descendante, serait un signal fort pour la
gent féminine et mobiliserait celle-ci en quête du ‘mâle dominant », ou
bien dans une attitude de rejet – qui rappellerait celle des chattes
face à leurs mâles, lorsqu’elles ont été fécondées, quand bien même ne
se donneraient-elles pas consciemment le mot. C’est l’addition de ces
comportements « individuels » qui atteint une certaine masse critique.
L’obstacle épistémologique qui aura
retardé les avancées de la recherche astrologique tient au fait que l’on
n’ait pas pris conscience de l’importance des comportements
collectifs, par-delà l’apparence des individualités chez les femmes. En
fait, les femmes ont des comportements très semblables de l’une à
l’autre. En ce sens, les femmes tentent de se différencier au maximum
pour donner le change. Même quand elles lisent à voix haute un même
texte elles cherchent à tout prix à se différencier de par leur style,
pour se démarquer de leurs congénères. Inversement, les hommes sont en
fait beaucoup plus individualisés que les femmes, dans leurs activités
tant scientifiques qu’artistiques et peuvent donc se permettre de ne pas
se différencier extérieurement d’où un habillement généralement plus
sobre et assez semblable. Ce qui peut sembler paradoxal.
Les hommes, autrement dit, se
ressemblent moins entre eux dans leurs activités que ne le font les
femmes et ce pour l’excellente raison que chacun part d’une observation
personnelle du monde et non d’un seul et même texte comme le font les
femmes. Les hommes sont dans l’unicité, les femmes dans la multiplicité.
En ce sens, les femmes jouent un double rôle de diffusion. En phase
ascendante de Saturne, elles se focalisent sur certains hommes dont
elles tentent d’obtenir les (diverses) faveurs. En phase descendante,
elles se mettent au service de certains messages transmis par les
hommes sous une forme qui leur est assimilable par son caractère
mathématique, schématique, pour les répandre autour d’elles. Mais on
peut se demander si actuellement les femmes parviennent à assumer
pleinement une telle fonction, tant elles n’ont en tête que d’imiter les
hommes, hormis dans le cas de la création qui est impliquée dans la
phase ascendante, tant physiquement que moralement. Mais à la
procréation liée à l’anatomie du corps, il y a la création dans le
cadre dune anatomie de la psyché…
Nous opposerons imitation et
inspiration. Imiter signifie reproduire ce que l’on observe. S’inspirer
signifie prendre exemple, s’efforcer d’éveiller en soi les facultés
permettant de parvenir à quelque chose de comparable au modèle. Les
femmes semblent condamnées à imiter littéralement ce qu’elles voient,
les hommes à le « recréer » Si les hommes ont vocation à éveiller chez
ceux qui leur sont proches des facultés comparables aux leurs, un tel
exercice ne fonctionne guère pour les femmes lesquels doivent se
contenter de plagiats. En fait, d’un point de vue identitaire, les
hommes peuvent s’identifier à une longue lignée de génies, ce qui est
évidemment motivant, chose que les femmes ne peuvent guère faire par
manque d’exemples féminins, par trop rares. Il faudrait carrément
interdire les livres d’Histoire qui rappelleraient par trop la faculté
des hommes à pouvoir parvenir à une certaine unicité individuelle que
les femmes ne peuvent que leur envier. L’Histoire de l’Humanité est un
camouflet permanent pour les femmes lesquelles seraient probablement
tentées d’en interdire la lecture.
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